Rêve de skipper, ce pain se conserve plus de 60 jours, jusqu’au Grand Sud et au-delà pour être dégusté dans les Quarantièmes rugissants et au retour, quand les icebergs sont derrière ! Cet atout de la durée est la raison imparable de la place de ce pain à bord de trois 60 pieds au moins.
Le pains des Abers, d’abord apprécié par Olivier de Kersauson, l’est depuis par Jacques Caraës, Bruno Peyron et dans cette édition Marc Guillemot – malheureusement contraint à l’abandon -, Jérémie Beyrou et Bernard Stamm. Des ingrédients 100% Bio, un levain de premier choix, 18 heures de fermentation et 3 cuissons expliquent la longévité de ce pain des marins. Comme Michel Izard aime à le rappeler, il ne s’agit pas d’une nouveauté mais au contraire d’un retour aux règles des anciens : « Dans les campagnes, les boulangers étaient loin et ils allumaient leur four, au mieux, une fois par semaine. »